Covid-19 : Elisabeth Borne appelle à porter le masque « dès que nous sommes avec des personnes fragiles ou dans les transports en commun »

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Elisabeth Borne a exhorté, mardi 29 novembre, les Français à porter à nouveau le masque en présence de personnes fragiles ou dans les transports en commun pour enrayer la progression des cas de Covid-19, alors qu’une neuvième vague semble se profiler.

« Aider nos soignants, c’est être vigilants ensemble et je lance un appel solennel : respectons les gestes barrières ! Portons le masque dès que nous sommes avec des personnes fragiles ou dans des zones de promiscuité, comme les transports en commun. Ce sont des petits gestes qui sauvent des vies, nous le savons. Ils sont décisifs pour faire reculer l’épidémie », a déclaré la première ministre, lors de la séance des questions au gouvernement, à l’Assemblée nationale. « Les Français ont toujours répondu à l’appel de la responsabilité. Je n’ai aucun doute qu’ils le feront de nouveau », a-t-elle prédit.

L’épidémie de Covid-19, qui a connu une brève accalmie après une vague au début de l’automne, est en train de repartir. Vendredi, 48 629 nouveaux cas ont été enregistrés, alors qu’il y en avait 33 177 nouveaux une semaine plus tôt, ce qui représente une hausse de 46 %. Mme Borne a en outre fait état d’une hausse de « près de 10 % des hospitalisations sur une semaine » et de 22 % en soins d’urgence, ainsi que de 400 morts la semaine passée.

« Cette nouvelle vague nous le rappelle : le virus n’a pas disparu, l’épidémie frappe encore, tue encore » et ajoute une « pression supplémentaire » dans les hôpitaux, qui font déjà face aux épidémies de grippe et de bronchiolite, a-t-elle souligné. « Vaccinez-vous : cela vous protège, cela protège votre hôpital. »

Saluant le travail « exceptionnel » du personnel soignant, Mme Borne a jugé que « notre devoir, c’est de les aider, pas de prendre des mesures purement idéologiques qui rendraient leur mission plus difficile encore ». Plusieurs groupes d’opposition réclament la réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid, un sujet qui a provoqué des débats houleux la semaine dernière à l’Assemblée. « J’assume de refuser de faire passer les manœuvres politiques avant la science » et de « ne pas soutenir des mesures purement démagogiques », a-t-elle ajouté.

Fustigeant des propos « terrifiants sur les vaccins » dont « certains confinent à l’obscurantisme », la première ministre a dit, s’adressant aux députés, qu’elle ne « pensait pas, dans cet hémicycle, dans le pays de Pasteur, que dire que l’on a confiance dans la parole de nos scientifiques et dans l’efficacité de nos vaccins prêterait à des débats aussi vifs. Mais vos hurlements ne nous feront pas reculer, nous assumerons, nous ferons toujours le choix de la responsabilité » et « de la science ».

Source: lemonde.fr

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