Régime spécial intolérance et hypersensibilité alimentaires

Régime spécial intolérance et hypersensibilité alimentaires


 

L’hypersensibilité est une réaction désagréable à certains aliments, on l’appelle aussi intolérance. Dans ce cas, l’ingestion d’un aliment particulier entraîne des symptômes spécifiques : nausées, diarrhées, ballonnements (en cas d’intolérance au choux par exemple), etc. L’allergie alimentaire est différente de l’intolérance et beaucoup plus rare : allergie au brocoli, allergie aux moules ou encore allergie au poivre sont des exemples courants. Le régime spécial intolérance alimentaire vise à repérer l’aliment déclencheur des symptômes via un protocole bien défini de manière à pouvoir le supprimer par la suite.

Les points essentiels du régime spécial hypersensibilité et intolérance alimentaire :

  • Identifier les aliments responsables en suivant un protocole défini
  • Diminuer la gravité des symptômes par le régime de rotation

Bienfaits du régime de rotation en cas d’hypersensibilité alimentaire

En cas d’intolérance alimentaire, le régime de rotation a de nombreux bienfaits, il permet de :

  • Identifier les aliments responsables des symptômes
  • Atténuer les symptômes et avoir un meilleur confort de vie
  • Réintroduire progressivement les aliments pour en introduire la tolérance
  • Apprendre à mieux connaître les réactions de son organisme à l’alimentation et les anticiper

Qu’est ce que l’intolérance ou hypersensibilité alimentaire ?

Aussi saine que puisse être notre alimentation, nous pouvons, à un certain moment dans notre vie, développer des réactions désagréables à certains aliments. À ce jour, c’est ce que nous appelons les « hypersensibilités alimentaires ». Le domaine des allergies et des hypersensibilités alimentaires est très complexe et en constante évolution. Chaque année, la science de l’immunologie fait de nouvelles découvertes pour tenter d’éclaircir et de simplifier la compréhension des problèmes de santé qui en découlent.

Il est à noter que nous ne discuterons que très brièvement ici des réactions allergiques de type anaphylactique telles que les allergies aux courge butternut, aux moules, au poivre, aux arachides, aux noix, aux crustacés, aux oeufs, etc. L’allergie vraie met en danger la vie de l’individu et nécessite une intervention de toute urgence. Si un tel événement vous arrivait, consultez un allergologue. Ce dernier sera en mesure de découvrir quel aliment provoque cette réaction et vous prescrira le traitement nécessaire.

Nous n’aborderons donc ici que le sujet des hypersensibilités alimentaires.

Les symptômes de l’intolérance ou hypersensibilité alimentaire

Les symptômes observables peuvent mettre du temps à se manifester au détriment de la santé.

À ce jour les hypersensibilités/intolérances alimentaires pourraient en partie expliquer certaines maladies de type auto-immunes. En voici quelques exemple :

  • la peau : dermatite atopique, psoriasis, eczéma, urticaire
  • le système respiratoire : asthme allergique, rhinite allergique (rhume des foins)
  • le système musculosquelettique : arthrite rhumatoïde
  • le système gastro-intestinal : maladie de Crohn, syndrome de l’intestin irritable, oesophagite éosinophile
  • le système nerveux : certains types de migraine, autisme (trouble envahissant du développement), déficit d’attention avec hyperactivité

Quelles peuvent être les causes de l’hypersensibilité ou intolérance alimentaire ?

Il est possible que les hypersensibilités soient causées par une alimentation trop peu variée, une trop grande perméabilité intestinale, une prédisposition génétique ou la présence d’un terrain atopique (sensibilité générale aux réactions allergiques). Ce lien présumé entre les maladies et les hypersensibilités alimentaires fait encore l’objet de multiples études scientifiques.

Hypersensibilité et intolérance alimentaire : recommandations alimentaires

Cette fiche présente le régime de rotation (ou d’éviction) qu’il est recommandé de suivre en cas d’hypersensibilité ou d’intolérance alimentaire à un ou plusieurs aliments. Il est question d’hypersensibilités et d’intolérances. Les allergies alimentaires doivent être traiter de manière isolée par un médecin allergologue.

Alimentation conseillée en cas d’hypersensibilité

En cas d’hypersensibilité ou d’intolérance alimentaire on recommande de conserver une alimentation la plus variée possible afin d’éviter les carences en nutriments. Il est très important de suivre le régime de rotation comme indiqué ci-dessous en respectant scrupuleusement le protocole. Cela permet d’identifier le ou les aliments responsables des symptômes désagréables, de les supprimer et de retrouver un meilleur confort de vie. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un diététicien-nutritionniste qualifié pour bien suivre le programme ci-dessous.

Alimentation variée

Le concept de variété alimentaire paraît très simple au premier abord, mais peu de gens l’appliquent réellement. Pour chaque aliment, il faut distinguer la forme et l’origine.

Le pain, les pâtes et le couscous, par exemple, ont une forme différente, mais sont de même origine : ils proviennent tous du blé. Le fromage, le lait et le yaourt se présentent sous trois formes différentes, mais proviennent tous du lait de vache. Ainsi, nous consommons une grande variété de formes d’aliments, mais pas nécessairement beaucoup d’aliments d’origines différentes.

Or, il est important de se nourrir avec des aliments ayant des origines variées. Ainsi, si on a mangé des céréales de blé au petit-déjeuner, il serait préférable de choisir une autre variété de céréales, comme du riz, du millet ou du quinoa, aux autres repas et pour le prochain petit-déjeuner. De la même manière, il serait souhaitable de ne pas manger chaque matin la même chose mécaniquement mais de varier constamment son alimentation (beurre, margarine, purées d’oléagineux, miel, etc.). Après la consommation de yaourt de lait de vache, il est préférable de miser sur d’autres produits laitiers le reste de la journée. Par exemple du lait ou du fromage de chèvre ou une boisson de soja, de riz ou d’amande.

Suivre le régime de rotation

Le concept du régime de rotation a été créé par un allergologue américain, le Dr Albert Rowe, à la fin des années 1920. Il utilisait cette alimentation pour détecter les sensibilités alimentaires. Il publia un livre à ce sujet en 1931. L’objectif premier de ce régime est de réduire la consommation des aliments que vous consommez très souvent, presque chaque jour, à 2 fois par semaine ou moins. Il sera ainsi plus facile de découvrir lequel ou lesquels des aliments fréquemment consommés déclenchent des symptômes désagréables. En évitant les aliments que vous consommiez très souvent auparavant, vous pourriez vous sentir mieux. Cependant, il faut être patient, car cela ne se produit pas du jour au lendemain. Il faut souvent attendre quelques semaines ou quelques mois. Il se peut que vous ressentiez de nouveau les réactions désagréables le jour où vous réintroduirez ces aliments.

Voici quelques informations complémentaires sur le régime de rotation :

  • Attention : ne pas réintroduire les aliments causant des problèmes du jour au lendemain. En effet, certaines personnes peuvent réagir avec des symptômes encore plus marqués qu’auparavant.
  • Les régimes de rotation et d’éviction ne sont pas des outils de traitement, mais plutôt une façon de diminuer la gravité des symptômes liés aux hypersensibilités alimentaires.
  • Ce protocole est fortement contre-indiqué pour les personnes souffrant d’allergie alimentaire grave (choc anaphylactique) ou du syndrome d’allergie orale (picotements dans la gorge, palais, langue), ainsi qu’aux personnes faisant beaucoup d’allergies.
  • Avant d’essayer le régime de rotation, vous devez consulter un allergologue afin de tester les allergènes alimentaires à l’aide des tests médicaux poussés.
  • Vous devez suivre ce régime sous supervision d’un diététicien-nutritionniste spécialisé en allergies et hypersensibilités alimentaires.

Respecter le protocole

Pour suivre le régime de rotation, vous aurez à composer vos menus selon 3 journées types nommées A, B et C. Pour composer votre menu, veuillez nommer vos journées de la semaine de la façon suivante :

  • le premier jour : Jour A
  • le deuxième jour : Jour B
  • le troisième jour : Jour C

L’important est de suivre les journées dans cet ordre précis. Après 3 jours, il faut recommencer au jour A. Par exemple, si vous commencez ce protocole le lundi, ce jour sera nommé le jour A, le mardi le jour B, le mercredi le jour C. Le jeudi sera alors un jour A, et ainsi de suite. C’est ce qu’on appelle régime de rotation.

  • Aux jours A, vous écrivez tous les aliments que vous consommez très souvent et les aliments avec lesquels vous pensez avoir des problèmes. Durant cette journée, il faudra consommer uniquement ces aliments. Il pourrait s’agir, par exemple, d’aliments à base de blé, de seigle, de boeuf, de veau, d’oeuf, de poulet, de produits laitiers de la vache, d’arachide, de légumes de la famille des liliacées (ail, oignon…), de la famille des crucifères (chou, chou de Bruxelles, brocoli, chou-fleur…), de pomme de terre, de tomate, des fruits (orange, citron, lime, pamplemousse, pomme, poire, pêche, cerise), de banane.
  • Aux jours B, vous introduisez des aliments consommés un peu moins souvent. Le porc, les poissons à chair blanche (morue, sole…), les fruits de mer (crevette, homard, huître, crabe, etc.), les légumineuses, incluant le soja (haricot, boisson de soja nature et sans sucre, huile, etc.), les produits laitiers de la chèvre (lait, yaourt, fromage), les noix, l’amande (entière, farine, beurre d’amande, boisson d’amande), la noisette (beurre de noisette, boisson de noisette), l’avoine (gruau nature), le maïs (épis, grains, pâtes, fécule, huile, etc.), l’avocat, la betterave, la carotte, le céleri, le fenouil, le concombre, l’ananas, la fraise, la framboise, le raisin frais.
  • Aux jours C, vous introduisez les aliments que vous ne consommez presque jamais ou qui sont connus comme occasionnant peu ou pas de problèmes (ex : riz). Ils sont en général plus rares, plus chers ou moins connus. Par contre, ils peuvent être disponibles, à moindre coût dans les magasins d’alimentation de spécialités chinoises, créoles, grecques… Par exemple, le canard, le foie de canard, le maquereau, le saumon, la truite, la sardine, les produits laitiers de brebis (lait, yaourt, fromage de brebis), la boisson de riz (nature sans sucre) la patate douce, l’igname, le riz (blanc, brun, rouge thaïlandais, sauvage, etc.), le marron, farine de marron (en vente dans certaines épiceries fines), l’amarante, le millet, le sarrasin (entier, farine, pâtes…) les courges d’hiver (courge musquée, butternut…), etc.

Exemple de menu adapté au régime de rotation

Jours A

Jours B

Jours C

Groupe des protéines :

Boeuf, foie de veau, oeuf, poulet, veau

Groupe des protéines :

Aiglefin, crabe, crevette, dorade, espadon, flétan, foie de porc, homard, huître, merlan, mérou, morue, moule, perche, plie, porc, sébaste, sole, turbot, vivaneau

Groupe des protéines :

Agneau, autruche, canard, cerf, cheval, chevreuil, dinde, émeu, éperlan, foie de canard, foie de dinde, hareng, maquereau, sanglier, sardine, saumon, thon

Groupe des produits laitiers :

Produits issus de la vache : lait, yaourt, fromage

Groupe des produits laitiers :

Produits de la chèvre : lait, yaourt, fromage

Groupe des produits laitiers :

Produits de la brebis : lait, yaourt, fromage

Groupe des féculents :

Blé, épeautre, kamut, orge, pomme de terre, seigle, triticale

Groupe des féculents :

Avoine, riz, maïs

Groupe des féculents :

Amarante, marron, millet, patate douce, quinoa, sarrasin

Groupe des légumes :

Ail, brocoli, chou, chou de Bruxelles, chou cavalier, chou chinois, chou-fleur, chou frisé, chou-rave, ciboulette, ciboulette chinoise, échalote, oignon, poireau, tomate

Groupe des légumes :

Avocat, betterave, carotte, céleri, concombre, fenouil

Groupe des légumes :

Bette à carde, courges (toutes les sortes), courgette, laitues (toutes les sortes), épinard

Groupe des fruits :

Banane, cerise, citron, kiwi, orange, nectarine, pamplemousse, pêche, poire, pomme

Groupe des fruits :

Ananas, melon, fraise, framboise, melon miel, melon d’eau, mûres, grenade, raisin

Groupe des fruits :

Abricot, bleuet, carambole, figue fraîche, figue de Barbarie, litchi, papaye

Autres :

Arachide et huile d’arachide, huile d’olive, huile de colza, poivre

Autres :

Légumineuses
Flageolet, haricot (rognon rouge, romano, adzuki, de Lima, noir, pinto), lentilles, lupin, pois chiche, soja

Oléagineux :
Amande, noisette, noix du Brésil, noix de cajou, noix de macadamia, noix de pécan, pignon de pin, pistache

Huiles :
Huile de maïs, huile de tournesol, huile de soja

Autres :

Huile de sésame, de noix, de pépins de raisin

 

Quelques consignes supplémentaires :

  • Organisez votre assiette en 3 portions égales : 1/3 de viande ou substituts, 1/3 de féculents (pomme de terre, blé, avoine…), 1/3 de légumes.
  • Une controverse subsiste à propos des produits laitiers de source animale. Cependant, voici ce que nous suggérons :
    -jours A : inclure les produits laitiers de la vache
    -jours B : ceux de la chèvre
    -jours C : fromage de brebis
  • Ajoutez quelques pincées de sel iodé tous les jours.
  • Évitez les produits industriels et transformés. Il est préférable de s’en tenir aux aliments de base, de préférence certifiés biologiques sans additifs. Cette dernière recommandation s’applique surtout aux personnes les plus sensibles.
  • Pour que vous obteniez de bons résultats, il est important de respecter la planification telle que proposée. De plus, le régime de rotation devrait être suivi au moins pendant 3 mois.

Surveillez les résultats

Chez certaines personnes, le simple fait de suivre le régime de rotation suffit à atténuer les symptômes. En effet, les aliments potentiellement irritants sont consommés de moins en moins régulièrement. Si des réactions négatives apparaissent un jour A, c’est-à-dire la journée où vous réintroduisez les aliments que vous aviez l’habitude de consommer très souvent, il faudra peut-être les éliminer quelques mois. C’est ce que l’on nomme un régime d’exclusion (ou d’élimination ou d’éviction).

Il serait tentant de mettre de côté tous les aliments de la journée en question, mais cette façon de faire ne vous permettrait pas de découvrir lequel ou lesquels aliments sont en cause. Il est donc recommandé de mettre de côté un aliment à la fois. Lorsque vous décidez de mettre un aliment de côté, il faut vous assurer de le remplacer par un aliment de valeur nutritive équivalente. Par exemple, si vous enlevez le blé de votre alimentation, il faudra le remplacer par d’autres céréales ou féculents de bonne valeur nutritive (riz, quinoa). Cette démarche est nécessaire pour éviter l’apparition d’importantes carences nutritionnelles dues à l’éviction prolongée d’un aliment ou d’un groupe d’aliments. Afin de procéder en toute sécurité et avec méthode, consultez un diététicien-nutritionniste.

Conseils pratiques au quotidien pour bien suivre le régime d’éviction en cas d’intolérance alimentaire

  • Ce protocole est une piste sensée apporter des solutions. Beaucoup de recherches restent à faire pour comprendre le lien entre les hypersensibilités alimentaires et certaines maladies.
  • Il est fortement recommandé de consulter un diététicien spécialisé en allergies ou en hypersensibilités alimentaires et de faire évaluer votre alimentation pour vous guider et pour procéder au dépistage des carences nutritionnelles. Surtout si vous décidez de suivre ce protocole pendant plus de 3 mois ou si vous voulez éliminer un ou plusieurs aliments de manière prolongée.
  • Il est difficile de suggérer la prise de compléments alimentaires pour combler les carences potentielles, étant donné la présence, dans ces produits, d’ingrédients pouvant eux aussi causer des symptômes.
  • Le processus décrit ici est complémentaire à une démarche médicale et ne la remplace en rien.

Pour aller plus loin

Qu’est-ce que l’allergie alimentaire ?

Au moment d’une réaction allergique, le système immunitaire confond une substance inoffensive avec quelque chose de beaucoup plus menaçant. L’allergie peut provoquer un choc anaphylactique, une réaction très grave. La recommandation est la suivante : si, à la suite de l’ingestion d’un aliment, des symptômes physiques surviennent subitement, de façon impressionnante, et créent des malaises très importants, il s’agit d’une urgence vitale. Consultez votre médecin ou appelez les secours de toute urgence. Mentionnez à votre interlocuteur que vous pensez faire un choc anaphylactique, surtout si la langue et la gorge enflent au point de nuire à la respiration.

Malabsorption symptomatique du fructose et intolérance au lactose

Ces deux états n’ont rien en commun avec l’allergie, mais peuvent être assez désagréables. Tous deux produisent sensiblement les mêmes symptômes : ballonnements et, dans certains cas, crampes intestinales et diarrhée. Les intestins ont une difficulté à absorber le sucre des fruits ou le sucre des produits laitiers. Les symptômes pourraient provenir de la fermentation du sucre non absorbé, causée par les bactéries du côlon (gros intestin). Consultez un diététicien-nutritionniste spécialisé si vous pensez souffrir de l’une de ces affections. Il sera en mesure de vous suggérer des solutions de substitution adéquates.

L’intolérance au gluten ou maladie coeliaque

C’est une maladie provoquée par l’ingestion de gluten contenu dans des aliments tels que le blé, les protéines végétales hydrolysées, le kamut, la semoule de blé, le froment, le couscous, l’épeautre, le seigle, l’orge, le triticale et tous leurs dérivés. Cette maladie est de plus en plus connue parce qu’elle est de plus en plus présente dans notre société. Chez les personnes atteintes, le contact avec le gluten produit une réaction immunitaire à la surface de l’intestin grêle, causant une augmentation des anticorps. Cela a pour effet d’altérer la paroi de l’intestin et de réduire la capacité d’absorption des éléments nutritifs. Elle occasionne des problèmes intestinaux (ballonnements, crampes, diarrhée) et pourrait également provoquer beaucoup de fatigue et d’irritabilité. En cas de suspicion de maladie coeliaque, l’aide du corps médicale est requise. Un gastro-entérologue et un diététicien pourront vous aider et vous conseiller. Il peut également être utile de consulter des organismes de soutien en lien avec la maladie coeliaque. Avec les bons conseils et le bon encadrement, il est possible d’atténuer une très grande majorité des symptômes, de retrouver sa santé et d’avoir ainsi une meilleure qualité de vie.

Rédaction : Léa Zubiria, Diététicienne-Nutritionniste,
Mars 2018

D’après le travail de : Jeanne Marie Keyser, Dt.P. B.Sc. diététiste-nutritionniste assistée d’Hélène Baribeau, M.Sc, Dt.P, diététiste-nutritionniste.

 

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d’autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu’un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l’information désirée.

Bibliographie

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Source: passeportsante.net
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