La surproduction fait baisser dramatiquement le prix des plantes médicinales au Canada

4 avril 2000 – Au Canada, le prix de l’échinacée angustifolia est passé de 130 $ le kilo, il y a cinq ans, à moins de 40 $ le kilo cet hiver. Celui du ginkgo biloba a diminué de 50 % en un an, à 15 $ le kilo et celui du millepertuis connaît un creux historique à 4 $ le kilo alors qu’il se vendait jusqu’à 20 $ l’année dernière.

L’arrivée d’un grand nombre de nouveaux producteurs, parfois incités par les gouvernements locaux à se lancer dans ces nouvelles récoltes, a eu comme résultat d’entraîner une surproduction. Certains fermiers ne sont même pas capables de trouver preneur pour leur récolte d’échinacée, peu importe son prix. Ils doivent tirer leur revenus de la récolte du tabac qu’ils avaient délaissée au profit de la nouvelle culture.

La situation actuelle est en partie la faute des producteurs qui ont cru pouvoir vendre facilement leurs nouvelles récoltes sans connaître la dynamique du marché et en misant tout sur une ou deux plantes. D’autre part, la plupart de ces productions ne sont pas certifiées « biologiques » et font donc face à une forte concurrence européenne.

La culture des plantes médicinales a connu une très forte expansion au cours des dernières années mais le marché est très peu structuré et il est difficile de connaître les quantités qui peuvent être utilisées par les manufacturiers. Ces conditions ont rendu le marché très volatile.

Selon certains observateurs, les producteurs ont intérêt à essayer de servir un marché local, à bien connaître le réseau de distribution et à cultiver des volumes limités de plantes qui ne font pas partie des « best-sellers ». Ainsi les prix se maintiennent et le roulement rapide des inventaires assure une bonne qualité.


PasseportSanté.net

D’après Richter’s Herb Newsletter, March, 30, 2000

4 avril 2000 – Au Canada, le prix de l’échinacée angustifolia est passé de 130 $ le kilo, il y a cinq ans, à moins de 40 $ le kilo cet hiver. Celui du ginkgo biloba a diminué de 50 % en un an, à 15 $ le kilo et celui du millepertuis connaît un creux historique à 4 $ le kilo alors qu’il se vendait jusqu’à 20 $ l’année dernière.

L’arrivée d’un grand nombre de nouveaux producteurs, parfois incités par les gouvernements locaux à se lancer dans ces nouvelles récoltes, a eu comme résultat d’entraîner une surproduction. Certains fermiers ne sont même pas capables de trouver preneur pour leur récolte d’échinacée, peu importe son prix. Ils doivent tirer leur revenus de la récolte du tabac qu’ils avaient délaissée au profit de la nouvelle culture.

La situation actuelle est en partie la faute des producteurs qui ont cru pouvoir vendre facilement leurs nouvelles récoltes sans connaître la dynamique du marché et en misant tout sur une ou deux plantes. D’autre part, la plupart de ces productions ne sont pas certifiées « biologiques » et font donc face à une forte concurrence européenne.

La culture des plantes médicinales a connu une très forte expansion au cours des dernières années mais le marché est très peu structuré et il est difficile de connaître les quantités qui peuvent être utilisées par les manufacturiers. Ces conditions ont rendu le marché très volatile.

Selon certains observateurs, les producteurs ont intérêt à essayer de servir un marché local, à bien connaître le réseau de distribution et à cultiver des volumes limités de plantes qui ne font pas partie des « best-sellers ». Ainsi les prix se maintiennent et le roulement rapide des inventaires assure une bonne qualité.


PasseportSanté.net

D’après Richter’s Herb Newsletter, March, 30, 2000

Source: passeportsante.net
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