Coup de froid : les vignerons, inquiets, font face au gel

Avant l’arrivée du gel, Frantz Chagnoleau protège sa parcelle de pouilly-fuissé en disposant des bougies au pied des vignes, environ 500 par hectare.

Pour ce viticulteur, les nuits sont courtes. Il surveille les températures en permanence. «On a des capteurs dans nos vignes et en fonction de la température qu’on enregistre, on va prendre la décision d’allumer au moment où la vigne est la plus sensible et le risque de gel le plus fort.»

Le système est efficace tant que les températures ne descendent pas en-dessous de -4 degrés. Cet épisode de gel n’est pas exceptionnel à cette époque de l’année, mais les circonstances peuvent être dramatiques.

Les prochaines nuits vont être critiques dans le vignoble mâconnais. Les températures ne devraient remonter qu’à partir de samedi.