C’est quoi ces Assises nationales de lutte contre les violences sexistes à Nantes ?

Caroline de Haas, Najat Vallaud-Belkacem et Sarah Abitbol comptent parmi les invitées.
Caroline de Haas, Najat Vallaud-Belkacem et Sarah Abitbol comptent parmi les invitées. — P.Kovarik/AFP, I.Harsin/Sipa, J.Saget/AFP
  • La Cité des congrès de Nantes accueille les premières Assises nationales de lutte contre les violences sexistes.
  • Conférences, ateliers et expositions sont au programme durant deux jours. Le grand public peut venir le samedi.
  • L’événement est accessible en streaming. La journée de samedi affiche complet.

En cette Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, Nantes accueille la première édition d’un important événement sur le sujet : les Assises nationales de lutte contre les violences sexistes. Très attendues, ces assises organisées à la Cité des congrès de Nantes ont débuté ce vendredi matin et s’achèveront samedi soir. Mais de quoi s’agit-il au juste ?

Quel est l’objectif ?

L’événement a été lancé par la mairie de Nantes, déjà très investie sur la thématique, à l’image de son ambition de devenir la « première ville non-sexiste de France » d’ici à 2030. Le but est « d’éveiller les consciences », « rappeler l’urgence à agir » et de « donner une nouvelle impulsion » en libérer la parole. Pour y parvenir, l’ensemble des acteurs de la lutte contre les violences sexistes sont réunis sur un même site, probablement pour la première fois en France : experts, professionnels de la justice et de la police, collectivités, associations… L’objectif sera aussi de « croiser les bonnes pratiques », de diffuser des informations essentielles et de faire émerger des pistes d’amélioration. Ces assises interviennent dans un contexte de dégradation des conditions des droits des femmes à l’international, mais aussi d’une évolution sociétale tardive en France, malgré le mouvement #MeToo il y a 5 ans.

Quel est le programme ?

Les assises se déroulent sur deux jours. La première journée ce vendredi est réservée au réseau professionnel. Après une matinée de prises de parole ponctuée par la signature un manifeste concernant l’engagement des collectivités, des ateliers, conférences et tables rondes sont prévues cet après-midi. La journée de samedi, qui est la plus attendue, est ouverte au grand public. Plusieurs thématiques (éducation, emploi, sport, santé, logement, justice…) seront abordées lors de conférences ouvertes y compris aux adolescents et familles. Des expositions, des bornes d’écoute, une librairie et une ludothèque sont aussi proposées. Accessible sur inscription, cette journée de samedi est toutefois victime de son succès puisqu’elle affiche complet. L’événement est toutefois disponible en streaming gratuitement, que ce soit vendredi ou samedi.

Qui sont les invités ?

Ecrivains, magistrats, professionnels de santé, journalistes, artistes, élues… Près de 90 personnalités engagées ou experts des violences sexistes interviendront durant deux jours. Sont annoncés ce vendredi l’ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem, Cathy Millard, directrice de SOS inceste, Violaine Lucas, présidente de Choisir la cause des femmes, ou Richard Matis, président de Gynécologie sans frontières. Samedi, le grand public pourra assister aux prises de parole de Caroline de Haas, fondatrice du collectif #NousToutes, Sarah Abitbol, patineuse artistique, Sikou Niakaté, réalisateur, Frédérique Letourneux, sociologue, Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes, ou encore l’autrice Elise Thiebaut.

Source: 20minutes.fr
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