C’est l’heure du BIM : Astéroïde dévié, funérailles nationales de Shinzo Abe et le procès de Millas sans la conductrice

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida lors des funérailles nationales de Shinzo Abe, à Tokyo le 27 septembre 2022.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida lors des funérailles nationales de Shinzo Abe, à Tokyo le 27 septembre 2022. — AFP

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

La Nasa a percuté avec succès un astéroïde pour tenter de le dévier

La Nasa a rejoué cette nuit le film Armageddon. Après un voyage de 10 mois, le vaisseau de la mission DART a percuté avec succès le petit astéroïde Dimorphos à 16h14 (1h14, heure de Paris). Reste à déterminer, dans les prochains jours, si l’impact a bien réussi à dévier ce caillou de 160 m de diamètre. Ce dernier, qui ne menace pas la Terre, avait été choisi par l’agence spatiale américaine pour cette mission test qui doit permettre à l’humanité d’apprendre à se protéger d’un potentiel danger futur.

Funérailles nationales contestées pour Shinzo Abe

C’est un événement qui est vraiment très loin de faire l’unanimité. Depuis 14 heures ce mardi (7 heures à Paris), le Japon a démarré à Tokyo des funérailles nationales pour l’ancien Premier ministre assassiné Shinzo Abe. Problème : son organisation a suscité d’intenses controverses et des manifestations ces dernières semaines. La décision rapide et unilatérale du Premier ministre Fumio Kishida d’organiser des funérailles nationales a indigné l’opposition, qui estime que cela aurait dû être débattu et approuvé au Parlement. Le coût estimé de la cérémonie, équivalent à 12 millions d’euros, a aussi irrité. Ainsi, selon les derniers sondages, environ 60 % des Japonais sont opposés à cet événement auquel va notamment assister, au nom de la France, Nicolas Sarkozy.

Le procès du drame de Millas continue sans la conductrice, hospitalisée

Le procès du drame de Millas va continuer, mais sans la seule prévenue qui est à l’hôpital. Vendredi, selon les déclarations de ses avocats, Nadine Oliveira a en effet été victime d’un « infarctus ». La conductrice du car scolaire impliquée dans le terrible accident sur un passage à niveau qui a coûté la vie à six collégiens s’est effondrée la veille en pleine audience. Lorsque s’ouvre la cinquième journée de ce procès hors norme, la quinquagénaire n’est donc pas sur le banc des accusés. Mais la présidente du tribunal correctionnel de Marseille a finalement tranché : les débats se poursuivront sans la prévenue, laissant entrevoir un tout autre procès.

Source: 20minutes.fr
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