Brest : Fin de carrière pour L’Abeille Flandre qui va être déconstruit

Après 44 ans de service en mer, le remorqueur L'Abeille Flandre vient d'arriver à Brest pour être déconstruit.
Après 44 ans de service en mer, le remorqueur L’Abeille Flandre vient d’arriver à Brest pour être déconstruit. — ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
  • Après 44 ans de bons et loyaux services, L’Abeille Flandre vient d’arriver à Brest pour sa dernière escale.
  • Le remorqueur de haute mer va être déconstruit, tout comme son jumeau L’Abeille Languedoc.
  • Il avait notamment participé au remorquage de la partie arrière du pétrolier Erika après son naufrage au large des côtes bretonnes en décembre 1999.

De nombreux marins en détresse lui doivent une fière chandelle. Après 44 ans de service et des centaines de sauvetage, le remorqueur de haute mer L’Abeille Flandre est arrivé à Brest ce vendredi pour y être déconstruit. Pour sa dernière escale, le navire affrété par la Marine nationale, long de 63,5 mètres pour 14,4 mètres de large, a été accueilli au son du bagad de Plougastel par plusieurs dizaines de curieux.

Il avait commencé sa carrière à Brest en 1979 après son rachat par la société Les Abeilles International, armateur français spécialisé dans le remorquage hauturier. Le navire a notamment réalisé le remorquage de la partie arrière du pétrolier Erika après son naufrage en décembre 1999 au large des côtes bretonnes. En 2005, il avait été déplacé à la station d’assistance de Toulon, avant d’y céder sa place, le 17 juin dernier, à L’Abeille Méditerranée, l’un des remorqueurs les plus puissants au monde.

La déconstruction comme « seule issue »

« La déconstruction s’est révélée être la seule issue raisonnable en l’absence de projet mémoriel viable », souligne Samira Draoua, présidente des Abeilles International. C’est la société Navaleo à Brest qui a été choisie pour assurer sa déconstruction. Sa jumelle, L’Abeille Languedoc, est également en cours de déconstruction à Brest depuis août 2022.

Les deux navires, qui avaient été construits en 1978 dans le chantier norvégien d’Ulstein, seront déconstruits simultanément à partir de mars 2023. D’ici là, les équipes de Navaleo vont procéder au désamiantage et au retrait des fluides et du mobilier.

Source: 20minutes.fr
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