Revue de presse Afrique : la deuxième vague de Covid arrive en Afrique du sud

Egalement au sommaire de cette revue de presse Afrique : la défiance de Madagascar à l’encontre de l’initiative Covax et la pollution record du plateau du Highveld, dans la province de Mpumalanga, en Afrique du Sud.

Pollution Afrique du sud

Sur le plateau du Highveld, en Afrique du Sud, qui connaît des taux de pollution très élevés : un sujet également traité dans cette revue de presse.

Crédit Wikus DE WET / AFP

L’Afrique du sud connaît sa deuxième vague de Covid

L’épidémie en Afrique entame vraisemblablement une nouvelle étape dans plusieurs pays qui voient arriver une deuxième vague de cas de Covid-19. L’Afrique du sud, le pays le plus durement touché par la première vague, a enregistré plus de 6000 cas en 24h le mercredi 9 décembre 2020 et on sait d’où vient cette nouvelle dissémination. Le ministre de la santé, Zweli Mkhize, a désigné les jeunes de 15 à 19 ans comme principaux propagateurs de la maladie. Traditionnellement, les étudiants sud-africains marquent leurs vacances d’été par une succession de grands rassemblements festifs. Le ministère de la Santé et les autorités provinciales ont enjoint ces jeunes adultes à la prudence. Des festivals étudiants ont été déprogrammés pour éviter ces nouveaux foyers de contagion. Un reconfinement n’est pas encore envisagé, alors que beaucoup de ces jeunes adultes, asymptomatiques, n’ont pas le cœur à renoncer à cette période festive, raconte la plateforme d’informations sud-africaine Eyewitness News. Le pays compte 22.747 morts en ce 12 décembre 2020 sur 836 764 cas. C’est la première nation africaine la plus touchée. L’Egypte, deuxième pays africain le plus touché ne compte « que » 6548 morts.

Le continent dans son ensemble en est à 2.326.572 cas, et 55.272 morts. On compte le plus de cas enregistrés et de morts aux deux « extrémités du continent, en Afrique australe et en Afrique du nord », selon le constat fait par le Centre africain de contrôle et de Prévention des maladies.

-epidemique-pour-lafrique-du-sud »>L’Afrique du sud connaît sa deuxième vague de Covid

L’épidémie en Afrique entame vraisemblablement une nouvelle étape dans plusieurs pays qui voient arriver une deuxième vague de cas de Covid-19. L’Afrique du sud, le pays le plus durement touché par la première vague, a enregistré plus de 6000 cas en 24h le mercredi 9 décembre 2020 et on sait d’où vient cette nouvelle dissémination. Le ministre de la santé, Zweli Mkhize, a désigné les jeunes de 15 à 19 ans comme principaux propagateurs de la maladie. Traditionnellement, les étudiants sud-africains marquent leurs vacances d’été par une succession de grands rassemblements festifs. Le ministère de la Santé et les autorités provinciales ont enjoint ces jeunes adultes à la prudence. Des festivals étudiants ont été déprogrammés pour éviter ces nouveaux foyers de contagion. Un reconfinement n’est pas encore envisagé, alors que beaucoup de ces jeunes adultes, asymptomatiques, n’ont pas le cœur à renoncer à cette période festive, raconte la plateforme d’informations sud-africaine Eyewitness News. Le pays compte 22.747 morts en ce 12 décembre 2020 sur 836 764 cas. C’est la première nation africaine la plus touchée. L’Egypte, deuxième pays africain le plus touché ne compte « que » 6548 morts.

Le continent dans son ensemble en est à 2.326.572 cas, et 55.272 morts. On compte le plus de cas enregistrés et de morts aux deux « extrémités du continent, en Afrique australe et en Afrique du nord », selon le constat fait par le Centre africain de contrôle et de Prévention des maladies.

Madagascar n’est pas pressé pour commander ses vaccins contre le Covid

Le taux de couverture vaccinale est de 88% à Madagascar, chiffre insuffisant au regard des normes exigeant 95%. Fin novembre 2020, le gouvernement malgache a montré sa traditionnelle défiance envers les vaccins selon le site d’information AfricaNews en affirmant ne pas vouloir participer à l’initiative Covax, un fonds commun visant une distribution équitable des vaccins COVID-19 auprès des pays à revenu faible. 189 pays y ont adhéré, le gouvernement malgache, lui, préfère s’en remettre à ses remèdes traditionnels et à son tonique à base de plantes, le Covid-Organics. La décoction et, depuis octobre, son nouveau conditionnement sous forme de gélules n’ont pourtant pas fait leurs preuvesen tant que thérapie ou prévention. La revue d’analyse African Arguments rappelle des précédents lors de flambées de sida en Afrique dans les années 2000 : les présidents gambien et sud-africain avaient tous deux mis en avant des préparations à base de plantes qui n’avaient jamais été testés scientifiquement.

L’Afrique du sud n’est pas prête à abandonner le charbon

Il y a plus d’un an et demi, un rapport de Greenpeace désignait le plateau du Highveld dans la province de Mpumalanga comme l’endroit où les centrales électriques émettaient le plus dioxyde de soufre et dioxyde d’azoteau monde. Ces deux gaz sont émis lors des combustions de charbon et lors de processus de transformation industrielles. Le Mpumalanga est justement connu en Afrique du sud pour sa concentration d’industries diverses, implantées autour de centrales électrique à charbon, elles-mêmes dépendantes de l’activité d’extraction houillère locale. Le pays fabrique une bonne partie de son électricité avec ce charbon à portée de main. Les veines sont peu profondes et la région est donc parsemées de mines à ciel ouvert ou souterraine. Cette pollution de l’air et des eaux a évidemment un impact sur la santé des riverains. En juin 2019, deux organisations de défense de l’environnement sud-africaines assignaient en justice leur Etat : la plainte réclamait un « droit à un air propre » et demandait des mesures pour améliorer la qualité de l’air. L’affaire, on le sait depuis peu, sera examinée par la justice sud-africaine en mai 2021. Un an et demi après le dépôt de plainte, la situation a-t-elle changé ? La revue e360 de l’université américaine de Yale souligne combien l’industrie houillère est vitale pour l’économie sud-africaine. L’électricité produite à partir de la combustion alimente l’autre activité industrielle phare : les mines d’or et de diamants. L’article d’e360 décrit les promesses et résolutions non tenues par le gouvernement sud-africain depuis la fin de l’apartheid. Tenu par les impératifs économiques, il lui est difficile de mettre au pas les industriels. Le charbon restera une source d’énergie importante jusqu’en 2030, conclue la revue.

Autres articles
1 De 7 802
Source: Sciencesetavenir.fr
laissez un commentaire