Protéines et isoflavones de soja

Protéines et isoflavones de soja


 

Indications

Efficace

Réduire les taux de lipides sanguins et les risques de maladies cardiovasculaires associés (protéines de soya en remplacement des protéines animales).

Voir la légende des symboles

Efficacité possible

Réduire le risque de cancer du sein et de cancer de la prostate.

Efficacité incertaine

Prévenir la perte osseuse chez les femmes ménopausées (isoflavones).
Réduire les bouffées de chaleur de la ménopause.

Inefficace

Réduire les bouffées de chaleur chez les femmes ayant déjà eu un cancer du sein.

Posologie des isoflavones et des protéines de soya

Réduction des taux de lipides sanguins

  • Consommer au moins 25 g par jour de protéines de soya, en conjonction avec une alimentation faible en gras.
    Note. L’effet bénéfique sur la santé cardiovasculaire en général est plus prononcé lorsqu’on remplace complètement les protéines animales par les protéines de soya.

Réduction du risque de cancer du sein et de cancer de la prostate

  • Les recherches indiquent que la consommation quotidienne de 80 g à 160 g de produits de soya non fermentés (apportant au moins 20 mg d’isoflavones) peut contribuer à prévenir le cancer du sein et le cancer de la prostate.

Prévention de l’ostéoporose

  • Consommer chaque jour 80 mg d’isoflavones de soya sous forme d’extrait (supplément) ou sous forme alimentaire.
    Note. La forme alimentaire est à privilégier, car l’innocuité à long terme des extraits n’est pas connue.

Description des isoflavones

Les isoflavones sont des substances chimiques naturelles provenant des plantes. Une fois ingérées, elles agissent dans l’organisme un peu à la manière des hormones naturelles que sont les oestrogènes. Voilà pourquoi on les nomme phytoestrogènes. Leur effet est cependant beaucoup plus faible que celui des oestrogènes naturellement produits par le corps ou synthétiques (hormonothérapie).

L’action des isoflavones varie selon leur type et selon l’équilibre hormonal de la personne qui les consomme. En résumé, si l’organisme produit trop d’oestrogènes, les isoflavones peuvent bloquer partiellement leur effet négatif, tandis que s’il y a une déficience, elles comblent une partie des besoins1.

Le groupe des isoflavones comprend plusieurs substances analogues. Les plus répandues dans les végétaux comestibles sont la génistéine (la plus active et la plus abondante dans le soya), la daidzéine et la glycitéine.

Selon la composition de la flore intestinale, la daidzéine peut se transformer ou non en équol, une molécule plus active. Chez les personnes qui produisent de l’équol, les effets bénéfiques de la daidzéine seraient plus importants.

Cela pourrait expliquer pourquoi la consommation de produits du soya aurait un effet plus marqué sur la réduction des bouffées de chaleur et du risque de cancer du sein chez les Asiatiques que chez les Occidentales. En effet, la proportion de femmes productrices d’équol est plus élevée en Asie, soit autour de 50 %, comparativement à 30 % chez les Occidentales2-4. Il y aurait également plus d’individus producteurs d’équol chez les végétariens que chez les non-végétariens5. Ces différences pourraient aussi expliquer, du moins en partie, les résultats divergents des études cliniques5-8.

Sources alimentaires d’isoflavones

Plusieurs aliments d’origine végétale, notamment les légumineuses, les grains entiers et les légumes, contiennent de petites quantités d’isoflavones. C’est toutefois le soya qui en est la source la plus substantielle. Selon la transformation que subit le haricot de soya, le produit final contient plus ou moins d’isoflavones. Par exemple, les protéines extraites par un traitement à l’eau contiennent beaucoup plus d’isoflavones que celles extraites à l’aide d’un procédé à l’alcool.

Bien que la quantité d’isoflavones varie sensiblement d’une source à l’autre, on peut estimer approximativement qu’une portion de soya contient de 30 mg à 40 mg d’isoflavones. Les autres aliments en contiennent beaucoup moins, de même que les produits du soya (fromage de soya, sauce tamari, crème glacée, burger ou saucisse de tofu).

L’apport alimentaire quotidien moyen en isoflavones se situe entre 11 mg et 50 mg et peut atteindre 100 mg dans les pays asiatiques9. Il est beaucoup plus faible dans les pays occidentaux, soit autour de 1 mg à 2 mg par jour2,10.

Pour avoir des renseignements sur la valeur nutritive complète du soya et les façons de l’apprêter, consulter notre fiche Soya dans la section nutrition.

Aliment

Quantité

Teneur en
isoflavones

Farine de soya

50 g

65 à 99 mg

Haricots de soya rôtis

50 g

64 mg

Concentré de protéines de soya (extraction à l’eau)

50 g

51 mg

Haricots de soya cuits

125 ml

47 mg*

Tempeh

100 g

43 mg

Tofu

100 g

22 à 30 mg

Boisson de soya

250 ml

20 mg*

Miso

25 g

10 mg

Concentré de protéines de soya (extraction à l’alcool)

50 g

6 mg

Source : USDA-Iowa State University Database on the Isoflavone Content of Foods, Release 1.3 – 199911.
*Source : The Linus Pauling Institute. Micronutrient Information Center, Soy isoflavones12.

Historique

Les premières observations au sujet de l’activité oestrogénique d’une plante ont été faites sur des brebis consommant du trèfle rouge, qui contient aussi des isoflavones, mais dans des proportions différentes de celles du soya.

Les premiers essais cliniques sur les isoflavones et les protéines de soya ont été publiés au début des années 1980. Depuis, les études se sont multipliées sous l’impulsion, notamment, du National Cancer Institute des États-Unis qui, en 1990, a alloué près de 3 millions $ à la recherche sur les effets anticancer des isoflavones.

En octobre 1999, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a autorisé l’industrie alimentaire à utiliser une allégation santé relative au soya. Celle-ci concerne la réduction des risques de maladies coronariennes associée à la consommation de 25 g de protéines de soya par jour, accompagnée d’un régime faible en gras. Seuls les aliments contenant au moins 6,25 g de protéines de soya par portion et qui sont faibles en gras, en gras saturés et en cholestérol, peuvent afficher cette allégation. Cette allégation n’est pas permise au Canada.

Recherches sur les isoflavones et les protéines de soya

 

Les études cliniques sur les isoflavones et les protéines de soya sont nombreuses. Cependant, les préparations et les dosages utilisés par les chercheurs varient beaucoup : protéines de soya, protéines à faible ou haute teneur en isoflavones, supplément d’isoflavone, etc. La durée des études et les caractéristiques des sujets ne sont pas toujours uniformes. Voilà pourquoi il est parfois difficile d’arriver à des conclusions fermes et définitives.

 

 

Les différences de capacité à produire de l’équol à partir de la daidzéine pourraient aussi expliquer les résultats divergents des études cliniques (voir la section Description)2-4,8.

 

Dans plusieurs cas, un possible effet bénéfique des isoflavones et des protéines de soya a pu être masqué par un effet placebo important, un phénomène courant au cours des études sur les symptômes de la ménopause.

Efficace Réduction des taux de lipides sanguins et des risques de maladies cardiovasculaires associés. De très nombreuses études des effets d’une diète riche en soya sur la santé cardiovasculaire ont été effectuées depuis la fin des années 1960. Une première méta-analyse publiée en 1995 avait donné des résultats très encourageants, les auteurs ayant conclu que le remplacement des protéines animales par des protéines de soya réduisait de façon nette le taux de cholestérol (-13 %) et de triglycérides13.

Depuis, les études cliniques et les méta-analyses se sont multipliées. L’ensemble des résultats obtenus jusqu’à aujourd’hui indique que la consommation quotidienne d’au moins 25 g de protéines de soya diminue le taux de lipides sanguin et le risque de maladies cardiovasculaires qui y est associé. Les effets passent par une réduction des LDL (« mauvais cholestérol »)14,15,74-79 et des triglycérides 13,76,79,80. L’incidence des protéines de soya sur le cholestérol total n’est pas définitivement établie. Des résultats indiquent qu’elles le réduisent aussi76,78-80, d’autres non77. En ce qui concerne le taux des HDL (« bon cholestérol »), il n’est pas affecté77,78.

Les effets des protéines de soya augmentent avec la dose. Ils sont maximaux pour la santé cardiovasculaire lorsque le soya ou ses produits dérivés remplacent une alimentation riche en protéines animales, en gras saturé et en cholestérol14,16. En effet, ces produits sont riches en fibres, en vitamines et minéraux, tout en étant faibles en gras saturés et en cholestérol.

Les chercheurs se sont demandé quelle était la fraction active du soya sur les lipides sanguins : les protéines elles-mêmes ou les isoflavones qui les accompagnent? La question n’est pas encore réglée. Il existe plusieurs études démontrant que les isoflavones n’ont pas d’effets sur le taux de lipides dans le sang14,16,18,19,81 et que la réduction des LDL peut être attribuable aux protéines du soya75. Toutefois, il n’est pas encore exclu que les isoflavones puissent jouer un rôle dans la réduction des risques cardiovasculaires : soit en réduisant directement ou indirectement les lipides sanguins20-23, soit en agissant sur d’autres facteurs de risque24 (glycémie et sur la résistance à l’insuline).

Efficacité possible Réduction du risque de cancer du sein et de cancer de la prostate. Des études épidémiologiques montrent que le taux de certains cancers, notamment ceux du sein43, 44, 66 et de la prostate82, est moins important dans les pays asiatiques, où les gens sont de grands consommateurs de produits dérivés du soya (environ 80 g à 160 g de produits dérivés du soya par jour, soit de 25 mg à 50 mg d’isoflavones).

Dans le cas du cancer du sein, la réduction du risque n’est significative que chez les femmes consommant plus de 20 mg d’isoflavones par jour83. D’autre part, l’efficacité des isoflavones serait influencée par : l’âge de la première exposition36, la durée de la consommation, la source alimentaire d’isoflavones, la capacité à produire de l’équol, le profil hormonal de la femme et la sensibilité de la tumeur aux oestrogènes36,84.

Concernant la réduction du risque du cancer de la prostate, l’effet, attribuable à la génistéine et la daidzéine85, dépend du type de produits consommés. Seuls les produits non fermentés, comme le tofu ou le lait de soya seraient efficaces85,86. Une synthèse conclue que les données sur l’effet protecteur de la génistéine sont suffisantes pour recommander la consommation de produits du soya42. Du côté du traitement de ce cancer, les données cliniques préliminaires sont encourageantes, mais encore insuffisantes pour conclure à l’efficacité des isoflavones du soya42,45,46.

Plusieurs s’inquiètent des effets oestrogéniques potentiels des isoflavones sur les personnes à risque de cancer hormonodépendant, notamment le cancer du sein (voir la section Précautions)70.

Selon une méta-analyse publiée en 2010, le soya réduirait les risques de cancer colorectal, mais uniquement chez les femmes87.

Efficacité incertaine Prévention de l’ostéoporose. Le rôle des isoflavones dans la prévention de l’ostéoporose est encore très controversé. Si les données épidémiologiques montrent une corrélation entre l’apport alimentaire en isoflavones et la densité osseuse25-27, l’effet bénéfique s’exercerait surtout au moment de la préménopause et peu après la ménopause. Les effets préventifs sur l’ostéoporose ne se feraient sentir qu’à partir de 90 mg d’isoflavones par jour29, 30, voire 120 mg88.

Toutefois, ces données ne font pas l’unanimité. La variabilité des protocoles de recherche, du nombre de sujets et de la durée des études rend difficile l’interprétation des résultats15, 18. D’autre part, la réduction de la perte de densité osseuse ne serait pas propre aux isoflavones puisqu’elle peut être obtenue avec n’importe quel supplément en protéines89. Enfin, 3 études cliniques90-92et 1 méta-analyse totalisant 896 femmes93concluent à l’absence totale d’effet des isoflavones pour la prévention de l’ostéoporose.

Si la capacité à produire de l’équol (voir la section « Description ») a été émise pour expliquer la divergence des résultats32, 33, elle a été rapidement réfutée. En effet, aucun effet bénéfique d’une alimentation riche en isoflavones (110 mg/jour en moyenne) n’a été confirmé chez des femmes ménopausées qui produisaient de l’équol34.

Note. L’ipriflavone, une isoflavone de synthèse, a donné des résultats concluants au chapitre du traitement de l’ostéoporose. Voir notre fiche pour en savoir plus à ce sujet.

Efficacité incertaine Réduction des bouffées de chaleur de la ménopause. À cause de leur léger effet oestrogénique et des effets indésirables des hormones de synthèse, les protéines de soya et les isoflavones ont suscité beaucoup d’intérêt pour le traitement des symptômes de la ménopause.

Les études sur la réduction des bouffées de chaleur par les isoflavones arrivent à des conclusions contradictoires. Selon certaines d’entre elles, les isoflavones (à partir de 30 mg/jour), en particulier la génistéine (à partir 15 mg/jour), réduiraient la fréquence des bouffées de chaleur39,40,41,94,95.

À l’opposé, une analyse de 30 études cliniques sur les phytoestrogènes, dont 18 sur les protéines et les isoflavones de soya38 montre que les phytoestrogènes, qu’ils proviennent d’une alimentation riche en soya, d’extraits de soya ou de trèfle rouge, ne réduisent ni la fréquence ni l’intensité des bouffées de chaleur.

Plus récemment, une recension systématique des publications scientifiques est arrivée à la conclusion qu’il n’existe aucune preuve définitive d’un effet des isoflavones sur la réduction des bouffées de chaleur, compte tenu de la disparité des protocoles utilisés et des résultats obtenus96.

Note. Les isoflavones ne sont pas efficaces pour réduire les bouffées de chaleur chez les femmes ayant déjà souffert d’un cancer du sein (voir ci-dessous).

Les isoflavones auraient aussi des effets sur d’autres symptômes de la ménopause. Ainsi, 38 femmes ont noté une amélioration de leur qualité de vie, autant d’un point de vue physique, psychique que sexuel, après avoir consommé quotidiennement, pendant 12 semaines, 20 g de protéines de soya contenant 160 mg d’isoflavones95. Une amélioration de l’humeur a aussi été mesurée chez des Japonaises recevant un supplément d’équol pour compenser leur absence de production naturelle97. Cette variabilité individuelle dans la production d’équol pourrait d’ailleurs expliquer la disparité de l’ensemble des effets des isoflavones.

Efficacité incertaine Amélioration des fonctions cognitives. Huit études cliniques ont mesuré les effets des isoflavones du soya (de 60 mg à 160 mg par jour) sur les fonctions cognitives des femmes ménopausées (mémoire visuelle et verbale, attention, etc.). La moitié des essais a donné des résultats positifs, mais modestes47-50, et les 4 autres n’ont pas été concluants51-53,95. Par ailleurs, une étude épidémiologique menée auprès de femmes asiatiques n’a rapporté aucun lien entre une alimentation riche en génistéine et la performance cognitive.

Les auteurs d’une synthèse récente soulignent que les futures études sur le sujet devraient être uniformisées (dose et composition, participantes, durée de l’intervention, etc.) afin de pouvoir tracer un portrait plus clair de l’efficacité des isoflavones sur les fonctions cognitives54.

Efficacité incertaine Contrôle du poids. Des essais sur les animaux et quelques essais préliminaires sur les humains indiquent que la consommation de soya ou de protéines de soya pourrait être utile pour perdre du poids, dans le cadre d’un régime faible en calories55. Les effets seraient attribuables aux isoflavones, et en particulier à la génistéine98. Des études approfondies chez l’être humain sont cependant nécessaires avant de conclure définitivement99.

Inefficace Bouffées de chaleur après un cancer du sein. Quatre études portant en tout sur 375 femmes ayant eu un cancer du sein ont conclu que la consommation d’isoflavones n’avait pas été plus efficace qu’un placebo pour soulager leurs bouffées de chaleur55-58.

Précautions

 

Isoflavones et cancer du sein

 

 

Est-ce que les femmes ayant souffert d’un cancer du sein ou à risque peuvent consommer des isoflavones? Quelques données in vitro et sur des animaux indiquent que les isoflavones peuvent contribuer à la formation de tumeurs hormonodépendantes ou, au contraire, à réduire la prolifération des cellules cancéreuses.

 

 

Au cours d’une étude récente, la prise de 200 mg d’isoflavones par jour, durant 2 semaines, n’a pas eu d’influence néfaste sur la prolifération des cellules cancéreuses prélevées sur les tumeurs de femmes souffrant d’un cancer du sein39. Il s’agit cependant de données à court terme.

 

 

Le débat reste donc ouvert59,60,71, mais une consommation alimentaire modérée de soya ne présenterait pas de danger pour les femmes à risque de cancer du sein ou y ayant survécu43,67,100. En revanche, une consommation élevée de suppléments alimentaires d’isoflavones est à éviter chez les femmes à risque100.

 

Isoflavones et cancer de l’endomètre

Dans la majorité des études qui ont mesuré l’effet des isoflavones du soya sur l’endomètre, celles-ci n’ont pas stimulé la croissance des cellules (hyperplasie) de cette muqueuse de l’utérus19. Il ressort d’une méta-analyse qu’ils pourraient même avoir un effet protecteur contre les cancers dits gynécologiques (cancer de l’endomètre et de l’ovaire101.

Il faut toutefois rester prudent, car une étude de 5 ans, auprès de 298 femmes ménopausées et en bonne santé, montre un nombre d’hyperplasies de l’endomètre un peu plus important chez les femmes qui consomment des isoflavones. Aucun cas de cancer de l’endomètre n’a été constaté au cours de cette étude61.

Attention

  • L’innocuité à long terme des concentrés d’isoflavones vendus sous forme d’extraits de soya n’est pas connue. Cependant, jusqu’à présent, on n’a pas relié de problèmes à une consommation élevée d’isoflavones de source alimentaire. Au cours des recherches, l’apport quotidien pouvait atteindre 110 mg.
  • Les produits du soya peuvent légèrement influer sur la fonction thyroïdienne, surtout chez les personnes carencées en iode62. Les personnes sous médication thyroïdienne devraient consulter leur médecin avant d’ajouter de grandes quantités de soya à leur alimentation ou de prendre de hautes doses de suppléments d’isoflavones.

Contre-indications

  • On déconseille aux femmes enceintes de consommer des suppléments d’isoflavones.

Effets indésirables

  • Au cours des nombreuses études, seuls des effets indésirables bénins ont été observés : constipation, ballonnements, nausées. Même constatation au cours d’un essai récent où 30 femmes ménopausées en bonne santé ont pris, durant 84 jours, une très haute dose d’isoflavones sous forme de supplément, soit 900 mg par jour73. Les nombreuses mesures effectuées par les chercheurs indiquent que cette haute dose n’a pas eu d’effet oestrogénique ou cancérigène.
  • Certaines personnes sont allergiques au soya et réagissent par de la rougeur et des démangeaisons. D’autres voient leurs symptômes d’asthme se déclencher lorsqu’ils respirent de la poussière de soya ou qu’ils sont en contact avec la gousse.

Interactions

Avec des suppléments

  • Aucune connue.

Avec des médicaments

  • Hormones thyroïdiennes. Pris simultanément, le soya peut réduire l’absorption de ces médicaments63. Il est donc préférable de ne pas consommer de soya dans les 3 heures avant ou après la prise d’une médication thyroïdienne.
  • Tamoxifène et raloxifène. Étant donné les effets oestrogéniques du soya, certains s’inquiètent de la possibilité qu’il interfère avec ces médicaments qu’on utilise pour traiter l’ostéoporose ou le cancer chez les femmes. Une synthèse d’études in vitro et sur des animaux indique que, à petites doses, les isoflavones de soya pourraient contrer les effets antitumoraux du tamoxifène. Paradoxalement, à hautes doses, ces isoflavones rehaussent les effets du tamoxifène in vitro64. Au cours d’une étude croisée ayant porté sur 149 femmes atteintes d’un cancer, aucune interaction indésirable n’a résulté d’un usage simultané de tamoxifène ou de raloxifène et d’un supplément d’isoflavones de soya (50 mg par jour, durant 4 semaines)55.
  • Antibiotiques. Ces médicaments pourraient réduire la capacité de la flore intestinale à convertir les isoflavones en composés actifs (équol).

Sur les tablettes

  • En 2005, le laboratoire indépendant américain ConsumerLab.com a analysé le contenu en isoflavones de 12 suppléments à base de soya. Un des produits ne contenait que la moitié de la quantité annoncée sur son étiquette, tandis qu’un autre n’en renfermait que 59 %. Par ailleurs, un supplément contenant des isoflavones de soya et du trèfle rouge ne se désagrégeait pas correctement, ce qui peut entraîner une mauvaise assimilation de certains ingrédients45.

 

Réviseur :
Stéphane Bastianetto, Ph. D, fondateur de Neuromedia.

Recherche et rédaction : PasseportSante.net

Mise à jour : mai 2010

 

Références

Note : les liens hypertextes menant vers d’autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu’un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l’information désirée.

Bibliographie

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Notes

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Source: passeportsante.net
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