La perte d’odorat retrouvée dans 86 % des formes légères du Covid-19

 

La perte d’odorat retrouvée dans 86 % des formes légères du Covid-19

 

Une équipe de chercheurs français a analysé l’odorat de patients atteints de Covid-19 et a observé que la prévalence de patients touchés par un dysfonctionnement olfactif était de 85,9% dans les cas bénins, contre 6,9% dans les cas sévères.
 

L’anosmie toucherait davantage les formes légères de la maladie

Selon les conclusions d’une étude portant sur 2581 patients de 18 hôpitaux européens, la perte d’odorat serait bien l’un des symptômes les plus courants d’une contamination au nouveau coronavirus, mais sa prévalence serait différente selon les degrés de gravité de la maladie. 
 
En effet, les patients ont montré une anosmie dans 85,9 % des cas bénins de Covid-19, 4,5 % des cas modérés et 6,9 % des cas allant de sévères à critiques. 
 
Pour parvenir à ces résultats, les patients ont été testés à l’aide de 16 stylos odorants et analysés 30 et 60 jours, puis six mois après l’infection initiale. « L’hypothèse principale sous-jacente à la prévalence plus élevée de l’anosmie dans le COVID-19 léger consisterait en des différences dans la réponse immunitaire à l’infection chez les patients légers et modérés à critiques », explique le Pr Lechien, auteur principal de l’étude. 
 

Une lente récupération de l’odorat

La durée moyenne de cette perte d’odorat était de 21,6 jours en moyenne. Mais à 60 jours, 15,3 % des patients ont déclaré ne pas avoir retrouvé leur odorat et 4,7 % à 6 mois. 
 
À l’origine de cette perte d’odorat : une inflammation dans l’environnement des neurones olfactifs, qui rendrait ces derniers inaccessibles aux molécules odorantes et finirait même par les endommager. Un mécanisme qui pourrait expliquer pourquoi l’anosmie dure parfois plus longtemps que la maladie elle-même. 

Source: passeportsante.net
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