Covid-19 : le traitement de l’Institut Pasteur de Lille bientôt autorisé ?

 

Alors que plusieurs pays dans le monde ont lancé leur campagne de vaccination contre la Covid-19, l’Institut Pasteur de Lille a mis au point un traitement qui permettrait d’éviter de développer une forme grave de la maladie. Celui-ci pourrait être testé sur l’homme dès février. 

L’Institut Pasteur de Lille n’attend plus que le feu vert des autorités de santé pour commencer les essais cliniques dès le mois de février. « On est très confiant sur l’efficacité de la molécule », a indiqué Xavier Nassir, le directeur de l’Institut Pasteur de Lille, à France Bleu Nord ce jeudi 7 janvier. Ce médicament serait à prendre sous forme de cachet à avaler ou de suppositoire, « dès les premiers symptômes » pour avoir « un gros rhume mais pas plus ». Pris plus tard, il permettrait d’éviter de développer une forme grave de la Covid-19. Fin septembre, l’Institut Pasteur de Lille disait vouloir garder secret le nom de la molécule pour éviter tout risque de frénésie. Dans un article du 15 décembre 2020, la Voix du Nord a finalement révélé le nom de ce principe actif : le Clofoctol, que l’on retrouve dans un suppositoire appelé Octofene, indiqué dans le traitement des infections respiratoires bénignes. 

Les chercheurs lillois travaillent sur ce traitement depuis le mois de mars 2020, avec une start-up nommée Apteeus, une biotech spécialisée dans la recherche et la découverte de médicaments à partir de molécules déjà approuvées. En l’occurrence, ce traitement est issu d’une molécule déjà connue, « utilisée pendant des dizaines d’années en France » avant d’avoir été jugée inefficace, poursuit le Pr Xavier Nassir. Autrement dit, les effets secondaires sont d’ores et déjà connus et n’inquiètent pas le directeur de l’Institut Pasteur de Lille. Courant octobre, cette molécule a fait l’objet d’une étude préclinique sur des macaques. Si les autorités sanitaires donnent leur feu vert, les résultats pourraient être connus dès le mois de mai. Les travaux sont financés grâce au don de 5 millions d’euros fait par LVMH au début de l’automne. 

Covid-19 : le traitement de l’Institut Pasteur de Lille bientôt autorisé ?

 

Alors que plusieurs pays dans le monde ont lancé leur campagne de vaccination contre la Covid-19, l’Institut Pasteur de Lille a mis au point un traitement qui permettrait d’éviter de développer une forme grave de la maladie. Celui-ci pourrait être testé sur l’homme dès février. 

Une molécule déjà connue

L’Institut Pasteur de Lille n’attend plus que le feu vert des autorités de santé pour commencer les essais cliniques dès le mois de février. « On est très confiant sur l’efficacité de la molécule », a indiqué Xavier Nassir, le directeur de l’Institut Pasteur de Lille, à France Bleu Nord ce jeudi 7 janvier. Ce médicament serait à prendre sous forme de cachet à avaler ou de suppositoire, « dès les premiers symptômes » pour avoir « un gros rhume mais pas plus ». Pris plus tard, il permettrait d’éviter de développer une forme grave de la Covid-19. Fin septembre, l’Institut Pasteur de Lille disait vouloir garder secret le nom de la molécule pour éviter tout risque de frénésie. Dans un article du 15 décembre 2020, la Voix du Nord a finalement révélé le nom de ce principe actif : le Clofoctol, que l’on retrouve dans un suppositoire appelé Octofene, indiqué dans le traitement des infections respiratoires bénignes. 

Peu d’effets secondaires

Les chercheurs lillois travaillent sur ce traitement depuis le mois de mars 2020, avec une start-up nommée Apteeus, une biotech spécialisée dans la recherche et la découverte de médicaments à partir de molécules déjà approuvées. En l’occurrence, ce traitement est issu d’une molécule déjà connue, « utilisée pendant des dizaines d’années en France » avant d’avoir été jugée inefficace, poursuit le Pr Xavier Nassir. Autrement dit, les effets secondaires sont d’ores et déjà connus et n’inquiètent pas le directeur de l’Institut Pasteur de Lille. Courant octobre, cette molécule a fait l’objet d’une étude préclinique sur des macaques. Si les autorités sanitaires donnent leur feu vert, les résultats pourraient être connus dès le mois de mai. Les travaux sont financés grâce au don de 5 millions d’euros fait par LVMH au début de l’automne. 

Source: passeportsante.net
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