Coronavirus : le ministre Jean-Michel Blanquer et l’infectiologue Karine Lacombe ont répondu à vos questions sur l’épidémie et la fermeture des écoles

La France a adopté plusieurs mesures pour tenter d’endiguer la diffusion du nouveau coronavirus, avec notamment la fermeture des écoles et des universités à partir de lundi. Cette mesure est parfois synonyme de casse-tête pour les parents et, dans ces conditions, comment organiser au mieux la garde des enfants ? Franceinfo a recueilli plusieurs de vos questions pour les transmettre au ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer et à l’infectiologue Karine Lacombe, tous deux invités du « 20 heures » de France 2, vendredi 13 mars.

L’école en ligne est-elle prête ?

« Beaucoup de parents ont reçu aujourd’hui les adresses de connexion et vont continuer à les recevoir même pendant le week-end », a assuré Jean-Michel Blanquer, qui se dit confiant dans la capacité de la plateforme à prendre en charge 15 millions de connexions simultanées. « Nous sommes organisés sur le plan technique [par exemple au Cned] et c’est de très grande qualité, ce qui se passe au niveau de ‘Ma Classe à la maison’. »

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Le ministre estime que ce dispositif peut permettre une plus grande personnalisation du parcours. « Ce n’est pas seulement des exercices mais aussi une classe virtuelle avec des élèves et un professeur qui peuvent se voir. »

Quand les établissements vont-ils rouvrir ?

Les écoles et universités sont fermées à compter de lundi, mais pour combien de temps ? « [Avec la fermeture des écoles], on imagine bien que ça va nous emmener presque nécessairement jusqu’aux vacances du printemps », a répondu Jean-Michel Blanquer. « J’espère que l’évolution de la maladie nous permettra ensuite d’avoir un retour à la normale après les vacances de printemps mais je ne peux pas en être sûr, bien entendu. » Le ministre ajoute qu’il adresse un message tous les trois jours à « la communauté éducative ».

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Les professeurs doivent-ils aller travailler ?

« Les établissements, en réalité, sont ouverts pour les adultes », a insisté Jean-Michel Blanquer. « Le chef d’établissement est là, certains des professeurs vont venir et d’autres pas : certains parce qu’ils sont malades, d’autres parce qu’ils ont un enfant dont ils s’occupent, certains parce qu’ils feront du télétravail et d’autres viendront parce que c’est mieux pour eux. » Les chefs d’établissement devront donc faire preuve de « pragmatisme » qui devront s’entourer de manière « souple ».

Le ministre a également évoqué un « service public minimum pour les enfants de soignants ». Il s’agit de classes de 8 à 10 élèves, dans des écoles à proximité de l’hôpital.

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Comment l’épidémie va-t-elle se terminer ?

Question de @Bl : Je n’ai pas encore bien compris comment l’épidémie peut se terminer.

La réponse de l’infectiologue Karine Lacombe, cheffe de service à l’hôpital Saint-Antoine à Paris : « [L’épidémie peut se terminer] quand on a atteint un seuil assez important de personnes infectées qui vont être immunisées et à travers desquelles le virus ne circulera plus. C’est un peu le principe de la vaccination, sauf que là c’est une vaccination au contact du virus. Mais on va développer des anticorps et le virus va s’arrêter de circuler. »

Qui est actuellement testé ?

La réponse de l’infectiologue Karine Lacombe : « Actuellement, on teste deux types de population, d’abord les soignants qui ont des symptômes même minimes, et ensuite on teste les personnes qui ont des facteurs de risques d’être hospitalisés et on teste évidemment ceux qui ont des symptômes plus importants. »

France 2

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C’est quoi, la « deuxième vague » de l’épidémie ?

Question de @Gglr : Lors de son allocution hier soir, Monsieur Macron nous a dit que le virus affecterait les personnes qui ne sont pas à risques, lors d’une deuxième vague. De quoi s’agit-il exactement ?

Quel est le sens de la « deuxième vague » évoquée par Emmanuel Macron lors de son allocution ? « Dans une épidémie généralisée, les personnes qui sont atteintes en premier, ce sont les plus fragiles », répond l’infectiologue Karine Lacombe. Le deuxième réservoir, ce sont les enfants : « On passe ensuite dans un deuxième réservoir, et c’est plutôt les enfants, qui ne développent quasiment pas de symptômes », poursuit la spécialiste. « Les enfants ont en revanche le virus et le transmettent facilement, ils sont très proches des parents. C’est cette deuxième vague-là que l’on attend dans les pandémies majeures. »

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Quelle est l’ampleur de l’épidémie ?

« La situation est préoccupante, répond l’infectiologue Karine Lacombe. C’est une épidémie d’ampleur majeure, c’est une pandémie. On n’a probablement pas mesuré les conséquences à l’échelle d’un pays. » Elle rappelle néanmoins que « la très grosse majorité des personnes qui auront le virus, 80%, n’auront que des symptômes mineurs ou pas du tout. Et 20% peuvent avoir des symptômes plus importants, des pneumonies, et parmi cette portion-là, une petite portion va nécessiter une réanimation ».

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Concernant la capacité hospitalière, Karine Lacombe évoque 5 000 lits, mais une possibilité pour « augmenter ce nombre ». « Au-delà de ça, ça va être très compliqué. »

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Source: francetvinfo.fr
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