3 histoires pour dormir géniales à leur raconter au moment du coucher (testées et approuvées)

Vous n’arrivez pas à endormir votre bout de chou ? Voici 3 histoires pour dormir à leur raconter pour les aider à trouver le sommeil…

Dès l’âge de 4-5 mois, certains enfants ont besoin d’un rituel pour bien dormir. En effet, pour ces petits anxieux, le sommeil ne signifie qu’une chose : la séparation d’avec les parents ! Pour que l’endormissement se fasse en douceur et sans cris, il est donc conseillé d’établir une routine dont l’enfant connaîtra bien toutes les étapes : le déshabillage, le bain, le pyjama, le dîner… et (bien sûr) l’histoire pour dormir.

Des histoires pour dormir, il en existe des milliers : si on peut évidemment faire confiance aux grands classiques (Cendrillon, La belle au bois dormant, Le petit poucet…), on peut également tester des contes plus modernes qui abordent des thèmes actuels (l’égalité hommes-femmes, le racisme, le consentement…).

Vous ne savez pas où trouver des histoires pour dormir ? Rendez-vous en librairie ou en bibliothèque afin d’y être conseillé(e) par un(e) professionnel(le). Sinon, sur internet, on trouve des contes gratuits et en accès libre : on pense notamment à la plate-forme eBooKids qui s’adresse aux enfants âgés de 3 à 12 ans. Voici 3 histoires testées et approuvées pour un sommeil serein…

Histoire pour dormir : la fée (à partir de 3 ans, environ 5 minutes)

Il était une fois, une veuve qui avait deux filles. La première lui ressemblait en tout point : orgueilleuse et désagréable. C’était la préférée de sa mère. La seconde était à l’image de son père : douce, honnête et belle. Sa mère la méprisait, la chargeant de nombreuses besognes.

La cadette avait pour mission d’aller puiser de l’eau à la fontaine deux fois par jour, à une lieue de leur maison et d’en rapporter une grande cruche. Un jour, à la fontaine, une vieille femme demanda à la jeune fille de lui donner à boire. La jeune fille accepta gentiment et la fit boire.

« Comme vous êtes jolie, mon enfant ; et si bonne avec moi ! » s’exclama la vieille femme, enchantée. « En réalité, je suis une fée. Je voulais savoir si vous étiez réellement bonne et il semble que oui. Je vais vous faire un don ; à chaque parole que vous prononcerez, une fleur ou bien une pierre précieuse sortira de votre bouche ! » dit la Fée.

À son retour, la cadette fut grondée par sa mère pour son retard. « Je suis profondément navrée, ma Mère, d’arriver si tard… » En disant ces mots, lui sortirent de la bouche deux roses, deux perles et deux gros diamants. Surprise, la mère envoya sa fille aînée à la fontaine, en lui ordonnant d’être très aimable avec la fée, si elle la rencontrait.

À l’instant ou l’aînée arriva à la fontaine, une princesse sortit des bois pour lui demander à boire. En vérité, il s’agissait de la Fée qui s’était transformée pour voir jusqu’où allait la malhonnêteté de l’aînée.

« Est-ce que j’ai l’air d’avoir le temps de vous donner à boire ? Buvez vous-même ! » fit l’aînée. « Vous êtes bien mauvaise, ma chère… Puisque c’est ainsi, à chacune de vos paroles vous sortira de la bouche un serpent ou bien un crapaud ! » répondit la Fée.

Au retour de sa fille adorée, la veuve s’approcha immédiatement : « Hé bien, ma fille ! » dit-elle. « Hé bien, ma Mère ! » répondit la fille, dont deux vipères et deux crapauds jaillirent de la bouche. La veuve crut à un piège et alla chercher la cadette pour la punir. Mais cette dernière réussit à s’enfuir.

Dans sa fuite, la cadette rencontra le fils du Roi, qui était en train de chasser. La voyant pleurer, il lui demanda ce qui n’allait pas. « Oh, Monsieur, ma Mère m’a chassée de sa maison… » Au même moment, cinq perles et autant de diamants sortirent de sa bouche.

Convaincu que la jeune fille ne s’intéresserait pas à lui pour son argent, le Prince l’emmena au palais et l’y épousa. Sa sœur aînée, de son côté, devint un tel fardeau pour sa mère, qu’elle fut chassée à son tour.

Histoire pour dormir : les 3 petits cochons (à partir de 3 ans, environ 5 minutes)

Il était une fois trois petits cochons qui vivaient ensemble dans une petite maison. Un jour, leur mère les appela et leur dit qu’il était temps qu’ils se construisent leur propre logis. Elle ajouta, cependant : « Prenez garde qu’elle soit bien solide pour que le grand méchant loup ne puisse pas entrer et vous manger. »

La maman embrassa ses trois petits et leur dit aurevoir les larmes aux yeux. Ils s’en allèrent de chez eux pour construire leur maison.

Le premier petit cochon rencontra un homme portant une botte de paille. « Puis-je avoir un peu de votre paille pour construire ma maison ? » demanda le petit cochon. L’homme accepta et lui donna de la paille.

Le second petit cochon rencontra un homme qui portait un chargement de bois. « Puis-je avoir quelques bouts de bois pour construire ma maison ? » demanda le petit cochon. L’homme accepta et lui donna le bois.

Le troisième petit cochon, lui, rencontra un homme chargé de briques. « S’il vous plaît, Monsieur, puis-je avoir quelques briques pour construire ma maison ? » L’homme lui donna assez de briques pour bâtir une grande et solide maison avec une cheminée.

Quelques jours plus tard, les petits cochons avaient terminé la construction de leur maison. Le loup les aperçut : « Comme ils doivent être tendres! Lequel vais-je manger en premier ? » se demanda-t-il. « Je vais commencer par le petit cochon dans la maison de paille !« 

Il frappa à la porte. « Petit cochon, gentil petit cochon, puis-je entrer ? » « Non, non ! Par le poil de mon menton ! » cria le premier petit cochon. « Alors, je vais souffler, souffler très fort, ta maison s’envolera et je te mangerai ! » Le loup gonfla ses joues, souffla, souffla de toutes ses forces, et la maison de paille s’envola. « Au secours ! » cria le petit cochon en courant vers la maison de bois de son frère.

A peine celui-ci eut-il refermé la porte que le loup frappa. « Petits cochons, gentils petits cochons, puis-je entrer ? » « Non, non ! Par le poil de nos mentons ! » répondirent les deux frères. « Alors, je vais souffler, souffler très fort, votre maison s’écroulera et je vous mangerai tous les deux ! » Le loup gonfla ses joues, souffla, souffla de toutes ses forces, et la maison de bois s’écroula. « Au secours ! » crièrent les deux petits cochons en courant vers la maison de briques de leur frère.

« Ici, vous ne risquez rien ! » leur dit-il en refermant la porte juste à temps. Bientôt, la voix du loup résonna. « Petits cochons, gentils petits cochons, puis-je entrer ? » « Non, non ! Par le poil de nos mentons ! » répondirent les trois frères. « Alors, vous allez voir, hurla le loup, je vais souffler, souffler très fort votre maison s’écroulera et je vous mangerai tous les trois ! » Il prit alors sa plus profonde inspiration et souffla de toutes ses forces.

Mais cette fois-ci, il ne réussit pas à mettre la maison par terre. Il se cogna même la tête contre les murs et se blessa. Le loup vit la cheminée. Il alla chercher une grande échelle pour grimper sur le toit et passer par le conduit.

Pendant que le loup marchait sur le toit, le troisième petit cochon, qui était très rusé, alluma un grand feu dans la cheminée et y posa un chaudron rempli d’eau. Quand le loup descendit, il tomba dans le chaudron plein d’eau bouillante. Il poussa un hurlement si strident qu’on l’entendit à des kilomètres à la ronde. Le loup pris ses jambes à son cou et s’enfuit de la maison en hurlant. Quant aux trois petits cochons ? Ils n’entendirent plus jamais parler de lui.

Histoire pour dormir : la table, l’âne et le bâton (à partir de 3 ans, environ 5 minutes)

Il était une fois un tailleur qui avait trois fils. Le premier, menuisier, avait une table magique ; il suffisait de lui dire : « Table, couvre-toi !« , et elle se couvrait d’une belle nappe blanche, avec un bon repas. Un jour, le menuisier alla rendre visite à son père.

En chemin, il s’arrêta dans une auberge où il attira l’attention sur sa table. L’hôte se montra très intéressé par cette table : « Un cuisinier comme ça me serait bien utile ! » s’écria-t-il. En pleine nuit, le bougre échangea la table que le jeune homme avait simplement posée contre le mur, près de son lit, avec une vieille table identique.

Le lendemain, le menuisier se remit en route. A midi, il arriva chez son père et très vite, il lui parla de son trésor. « C’est une table magique : quand je lui ordonne de se couvrir, elle se garnit des mets les plus divins ! » dit le menuisier.

Fous de joie, ils invitèrent tous les villageois pour partager le futur festin. Mais, au moment venu, la table n’exécuta pas l’ordre de se couvrir. Le village entier se moqua du jeune homme, qui, honteux, se rendit compte que sa table avait été dérobée et repartit.

Le second était meunier. Il possédait un âne qui pouvait produire de l’or lorsqu’il marchait. Un jour, le meunier alla rendre visite à son père. En chemin, il s’arrêta dans la même auberge où son frère aîné avait perdu sa table. Après avoir mangé copieusement, il sortit chercher de l’or près de son âne dans l’écurie. Intrigué, l’hôte l’espionna et découvrit la bête magique. A la nuit tombée, il échangea l’âne magique avec un de ses ânes et le meunier s’en alla le lendemain, sans s’apercevoir qu’il ne s’agissait pas de son âne.

Il arriva à midi et, comme son frère, fit réunir les villageois pour leur montrer l’âne. L’âne ne produisant rien de plus qu’un âne ordinaire, le meunier devint la risée du village et repartit, honteux lui aussi.

Le troisième fils reçut une lettre de ses frères, qui lui racontait le vol de l’âne et de la table par l’aubergiste. Quand le troisième fils finit son apprentissage de tourneur, son professeur lui offrit un gros bâton magique qui protégeait son maître s’il ordonnait : « Bâton, hors du sac !« . Il décida d’aller rendre visite à son père lui aussi.

En chemin, il s’arrêta dans la même auberge que ses frères. Il se vanta sans retenue du trésor qu’il avait dans son sac. En allant se coucher, le tourneur utilisa son sac comme oreiller. L’aubergiste tenta de voler le sac du jeune homme. Mais ce dernier le guettait depuis longtemps et au moment ultime s’exclama : « Bâton, hors du sac !« . Le bâton donna des coups sur la tête de l’aubergiste et le jeune tourneur ne le rangea que lorsqu’il fut sûr de retrouver la table et l’âne.

A midi, il arriva chez son père. Il le somma de réunir les villageois, car il avait une grande surprise. Le père s’exécuta, bien qu’il n’ait plus vraiment confiance. Le courageux tourneur restitua leurs biens à ses frères ; le premier, grâce à sa table magique, régala les papilles des villageois et le second remplit d’or leurs poches. Ainsi, le vieillard vécu en paix et heureux avec ses trois fils.

À lire :Élever son enfant – Pr. Marcel Rufo et Christine Schilte, éd. Hachette Famille.

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Source: Femmeactuelle.fr
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