Avant de mourir, est-ce que l’on voit vraiment sa vie défiler devant les yeux ?

Une étude s’est penchée sur cette question qui nous taraude tous.

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« Je me suis vu mourir, j’ai vu ma vie défiler devant les yeux ». Frôlant la mort, certaines personnes assurent avoir être confronté à ce phénomène. Réalité ou illusion ? Une étude (source 1) s’est penchée sur cette question qui nous taraude tous.

Les neuroscientifiques ont enregistré l’activité du cerveau humain d’un patient souffrant de crises d’épilepsie afin d’anticiper et de traiter les crises. Mais, au cours des enregistrements, le patient a eu une crise cardiaque et il est décédé. Ainsi, les scientifiques ont enregistré l’activité d’un cerveau humain qui était entrain de mourir. L’appareil chargé de suivre son activité cérébrale a enregistré 900 secondes d’activité. Ces conclusions ont été publiées dans Frontiers in Aging Neuroscience.

Grâce à cette observation, les chercheurs ont découvert des modèles d’ondes cérébrales rythmiques au moment de la mort similaires à ceux qui se produisent pendant le rêve et la méditation. Ainsi, le cerveau resterait donc actif pendant toute la transition vers la mort.

Des changements dans les oscillations neurales

« Nous avons mesuré 900 secondes d’activité cérébrale autour du moment de la mort et nous nous sommes concentrés sur ce qui s’est passé dans les 30 secondes avant et après l’arrêt du cœur », a résumé le Dr Ajmal Zemmar, neurochirurgien à l’Université de Louisville (Etats-Unis). Avant de compléter : « Juste avant et après que le cœur ait cessé de fonctionner, nous avons constaté des changements dans une bande spécifique d’oscillations neurales, appelées oscillations gamma, mais aussi dans d’autres telles que les oscillations delta, thêta, alpha et bêta ».

De précédentes études avaient déjà mis en évidence des changements dans les oscillations gamma de rats gardés dans des environnements contrôlés. « Ces résultats remettent en question notre compréhension de la fin exacte de la vie et génèrent d’importantes questions ultérieures, telles que celles liées au moment du don d’organes », souligne l’auteur de l’étude. Au regard de ces conclusions obtenues chez un patient épileptique, le scientifique veut maintenant enquêter sur davantage de patients. « Quelque chose que nous pouvons apprendre de cette recherche est la suivante : bien que nos proches aient les yeux fermés et soient prêts à nous laisser nous reposer, leur cerveau rejoue peut-être certains des plus beaux moments qu’ils ont vécus dans leur vie ».

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Source: SanteMagazine.fr
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