Le cerveau des enfants uniques serait différent

Une récente étude, publiée dans la revue Brain Imaging and Behavior, révèle que certaines zones du cerveau seraient plus au moins développées chez les enfants uniques comparés à ceux ayant grandi au sein d’une fratrie… 

famille

On dit souvent que les enfants uniques sont plus

égoïstes, moins altruistes… Mais qu’en est-il vraiment ? De quelle manière grandir seul ou entouré d’une fratrie peut-il impacter notre cerveau ? Une récente étude publiée dans la revue Brain Imaging and Behavior livre quelques pistes sur la question. Pour mener à bien leur recherche, les scientifiques ont suivi plus de 300 jeunes adultes chinois, dont la moitié a grandi sans frère et sœur. Les participants ont passé des tests permettant de

mesurer leur intelligence, leur créativité et leur personnalité. Les chercheurs ont également étudié la structure de leur cerveau après leur avoir fait passer des IRM.

Une plus grande créativité chez les enfants uniques ?

Si les chercheurs n’ont pas trouvé de différences de QI au sein des deux groupes, ils se sont aperçus que les enfants uniques avaient une plus grande flexibilité dans leur manière de pensée. Il s’agit d’un des marqueurs évaluant la créativité dans le test de Torrance.
Par ailleurs, les

IRM ont révélé des différences significatives dans le volume de matière grise des participants. En effet, les chercheurs ont remarqué que le cerveau des enfants uniques avait plus de matière grise au niveau du gyrus supramarginal (GSM), une zone du lobe pariétal associée à la perception et au traitement du langage. Toutefois, les enfants uniques avaient moins de matière grise dans d’autres zones, y compris dans le cortex préfrontal médian, associé à la régulation des émotions, comme la personnalité et les comportements sociaux. D’ailleurs, les enfants uniques avaient obtenu de moins bons résultats aux tests d’amabilité que ceux ayant une fratrie.
Malgré ces résultats, les auteurs de l’étude n’ont pas d’avis tranché pour expliquer ces différences. En revanche, ils suggèrent que l’attention portée à un enfant unique et son environnement social plus axé sur les activités solitaires peut favoriser ces changements cérébraux.

Créé le 29 mai 2017

Sources :

https://link.springer.com, Only-child and non-only-child exhibit differences in creativity and agreeableness: evidence from behavioral and anatomical structural studies (

Absract en ligne)
-Science Alert

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Source: Doctissimo.fr
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